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Don Sébastien Ier, le roi perdu du Portugal

Durant l'été 1578, le royaume du Portugal a perdu son roi. Et quand je dis perdu, je veux dire littéralement perdu ! Impossible de remettre la main dessus ! Le roi avait tout simplement disparu... Une affaire incroyable qui bouleversa tout un royaume !

Le roi Sébastien Ier du Portugal par Cristóvão de Morais, Museu Nacional de Arte Antiga (Lisbonne).

Quelle étrange histoire que celle de Don Sébastien Ier du Portugal. Tout semblait le promettre à un avenir glorieux. Petit fils de Charles Quint par sa mère, la princesse Jeanne de Habsbourg, cet enfant très désiré par son royaume naquit à Lisbonne le 20 Janvier 1554, quelques jours à peine après la mort de son père, le prince héritier Jean-Manuel du Portugal. Son grand-père, le roi Jean III le Pieux du Portugal, avait déjà vu mourir cinq de ses fils avant la naissance de ce petit-fils perçu comme un don du ciel. C'était donc sur ce bébé royal que reposaient tous les espoirs d'un peuple : on voyait déjà en lui celui qui affirmerait l’indépendance du Portugal face au puissant royaume de Castille et qui transformerait le royaume ruiné en une puissance riche et prospère. Rien que ça ! Et très tôt, toutes ces espérances lui tombèrent directement sur les épaules car son grand-père Jean III mourut le 11 Juin 1557 alors que Don Sébastien n'avait que 3 ans. Le nouveau roi étant bien sûr trop jeune pour régner, ce fut sa grand-mère, Catherine de Castille, qui assura la régence de jusqu'en 1562, puis son oncle, le Cardinal Henri d'Evora, jusqu'en 1568.

Portrait de Catherine de Castille (vers 1552), reine consort du roi Jean III du Portugal & sœur de Charles Quint.

A sa majorité, en 1569 (et oui il avait 14 ans !), Don Sébastien put enfin prendre les rênes du pouvoir. Sauf que gouverner un royaume n'était pas de tout repos et on ne peut pas dire que cela passionnait particulièrement notre jeune roi. Lui se voyait plutôt en roi-chevalier et défenseur de la foi chrétienne. Et comme son grand-père Charles Quint avant lui, il rêvait de partir à la conquête des royaumes d'Afrique Nord pour répandre la foi et combattre l'Islam. Autrement dit, il rêvait d'une nouvelle croisade. Éduqué par les jésuites, Don Sébastien était particulièrement religieux et on le décrivait souvent comme un jeune homme austère mais taciturne, chaste mais dynamique, sportif mais despotique. Un portrait charmant n'est ce pas ? L'historien Miguel d'Antas le disait même "en proie à une continuelle surexcitation de corps et d'esprit" (1), et Antonio De Oliveira Marques alla jusqu'à écrire dans son Histoire du Portugal qu'il était "malade de corps et d'esprit" (2). En d'autre terme, il semble bien que le jeune roi du Portugal était un peu fou... Et cela n'avait rien de surprenant car la consanguinité était plus que présente dans la famille du jeune homme. Pour commencer, au lieu d'avoir huit grand-parents différents (comme le commun des mortels), il n'en avait que quatre. Et pour ne rien arranger, ces quatre grands-parents étaient tous les descendants d'un même homme, le roi Jean Ier du Portugal. Sans compter que son arrière-grand-mère, la reine Jeanne de Castille (la mère de Charles Quint) avait quand même été surnommée Jeanne la Folle, ce qui ne laissait présager rien de bon sur sa santé mentale.

Sébastien, roi de Portugal, en 1562, par Alonso Sanchez Coello, Kunsthistorisches Museum Vienna.

Quoiqu'il en soit, durant les premières années de son règne, Don Sébastien accepta d'abord que sa grand-mère, Catherine de Castille, intervienne dans la gestion du royaume. Mais bien vite, il se lassa de ses conseils. Encouragé par ses courtisans, il succomba à ses rêves de grandeur et décida de bâtir un empire dont la première étape serait la conquête du Maroc. Sauf que pour conquérir un autre royaume, il lui fallait de l'argent et on ne pouvait pas dire que le Portugal croulait sur l'or à ce moment là. Il demanda donc des fonds à l’Église, créa de nouveaux impôts (étonnement le peuple n'en fut pas ravit), et prit des crédits auprès de financiers étrangers. Et une encore, on ne peut pas dire que le jeune roi était particulièrement brillant en négociation ou en économie : il emprunta par exemple 400 000 cruzades à un certain Conrad Rott d'Augsbourg qui reçut en échange un intérêt de 8% et le monopole de la vente du poivre pendant 3 ans (3). Tout cela n'allait certainement pas améliorer les finances du royaume...

Pièce d'or valant 500 Réais, au nom de Sébastien Ier.

En 1571, Don Sébastien avait créé un corps d'infanterie d'élite maniant la pique et l'arquebuse. Impatient de les voir en action, il décida de les emmener au Maroc en 1574, et ce malgré l'avis de ses conseillers. Débarqués à Tanger, ils durent bien vite se rendre à l'évidence : le roi et sa troupe étaient bien trop peu nombreux pour envisager une véritable conquête. Alors ils se contentèrent pendant 3 mois de quelques escarmouches qui mirent le jeune roi en valeur avant de rentrer à la maison. Mais ce n'était que reculer pour mieux sauter. Une fois de retour au Portugal, Don Sébastien décida de préparer sa prochaine expédition. Pour commencer, il se tourna vers son oncle, le roi Philippe II d'Espagne, à qui il envoya un émissaire. Ce dernier tenta de négocier le mariage de Don Sébastien avec l'une des filles du roi d'Espagne. Mais Philippe II n'était pas convaincu par l'entreprise de son neveu. Il commença par lui promettre quelques galères et des hommes. Puis, à Noël de l'année 1576, les deux rois se rencontrèrent à Guadalupe. Philippe II finit par accepter de soutenir son neveu dans son expédition africaine mais il posa ses conditions : l'entreprise devrait se dérouler pendant l'année 1577 et il ne fallait pas aller plus loin que la ville de Larache. Sébastien accepta. Il ne lui restait plus qu'à trouver une excuse pour envahir le Maroc.

Portrait de Philippe II d'Espagne par Sofonisba Anguissola (1573), Musée du Prado.

En fait, ce fut l'excuse qui vint à lui. En 1575, le Sultan Mulay Muhammad Al-Muttawakkil (que nous appellerons Mulay Muhammad) fut détrôné par son oncle, Abu Marwan Abd al-Malik, qui était soutenu par le Sultan Ottoman, Murad III (4). Mulay Muhammad se réfugia alors au Portugal et demanda l'aide de Don Sébastien. Celui-ci, ne fut que trop heureux de la lui accorder. Il pouvait maintenant envahir le Maroc en donnant l'impression d'en être le sauveur et non pas l'envahisseur. Malin notre Sébastien !

Carte des Royaumes Marocains au XVIe siècle (1509-1591.)

Tout était fin prêt pour l'expédition. Mais le moment venu, le roi d'Espagne fit faux-bond. La reprise du conflit en Flandres et le manque de préparation de Sébastien poussèrent Philippe II à ne pas envoyer l'aide promise à son neveu. Au contraire, il lui déconseilla de mener à bien son projet, l'appelant à la plus grande prudence. Mais vous l'aurez compris maintenant, la prudence n'était pas vraiment ce qui qualifiait le jeune roi du Portugal. Qu'à cela ne tienne, Don Sébastien décida qu'il irait jusqu'au bout de son rêve d'autant plus qu'une comète avait illuminé le ciel du Portugal quelques temps plus tôt, il s'agissait forcément là d'un bon présage ! Il prépara donc son expédition pour l'été 1578. Et l'armée de Sébastien n'avait rien de la petite troupe qui l'avait accompagnée 4 ans plus tôt. Pas moins de 15 000 fantassins et 1 500 cavaliers étaient présents. Tout ce beau monde embarqua donc à Lisbonne le 17 Juin 1578, direction le Maroc ! Don Sébastien avait maintenant 24 ans.

Bataille de Ksar El Kébir ou Bataille des Trois Rois par Miguel Leitão de Andrade (1629).

Après avoir débarqué à Tanger le 6 Juillet 1578, Sébastien Ier, Mulay Muhammad et leurs troupes se dirigèrent vers la ville d'Arzila. Les fidèles de Mulay Muhammad les ayant rejoints, leur armée comptait maintenant 15 000 fantassins, 2 400 cavaliers, 36 canons et environ 13 000 personnes non-combattantes qui accompagnaient les troupes (5). De son côté, le Sultan Abd al-Malik, avait réunit dans la ville de Ksar El Kébir quelques 8 000 fantassins, 41 000 cavaliers et une quarantaine de canons ! Malgré cette supériorité numérique (que les portugais ignoraient) Abd al-Malik tenta à plusieurs reprises de proposer la paix au jeune roi du Portugal. Il lui offrit même des terres et la ville de Larache en compensation. Mais il n'y avait rien à faire. Don Sébastien refusa obstinément, prenant ces propositions de paix pour des aveux de faiblesse. Bien mal lui en prit. Le 4 Août 1578, advint donc la bataille de Ksar El Kébir, aussi appelée "Bataille des Trois Rois" et qui fut probablement l'une des batailles les plus désastreuses de l'histoire du Portugal. Il est facile de vous résumer cette bataille : trois rois, un vainqueur, deux perdants et trois morts... Comment les choses purent-elles si mal tourner ? Dès le début de la bataille, Don Sébastien décida de mener la charge avec l'avant-garde et dans le même temps, interdit à ses troupes d'attaquer sans son ordre. Le résultat comme vous pouvez vous en douter fut qu'une grande partie de l'armée portugaise fut laissée en arrière sans roi pour la commander et incapable de savoir que faire. La bataille devint rapidement une véritable débâcle et les troupes portugaises, dépassées en nombre et se faisant massacrer, prirent la fuite. Dans la mêlé, le sultan Abd al-Malik fut tué. L'ex-sultan Mulay Muhammad prit la fuite et se noya dans l'Oued voisin. Et le roi Don Sébastien dans tout ça ? Et bien depuis sa charge avec l'avant-garde, plus personne ne l'avait vu. Impossible de remettre la main dessus ! Le roi avait disparu...

Reconnaissance du corps du roi Don Sébastien Ier du Portugal par Caetano Moreira da Costa Lima (1888).

A la fin de cette bataille désastreuse, les troupes du défunt sultan Abd al-Malik furent déclarées vainqueurs. Du côté portugais, les pertes étaient immenses : plus de 7 000 tués, le reste de l'armée faite prisonnière et moins de cent hommes parvinrent à s'échapper pour rentrer au Portugal ! Le roi était porté disparu et l'ensemble de l'expédition avait couté plus d'un million de cruzades soit la moitié des revenus annuels de la couronne (6)... Ce fut une véritable catastrophe. Mais qu'avait-il bien pu advenir du jeune roi du Portugal ? Le successeur d'Abd al-Malik, un certain Ahmed al-Mansour, présenta à ses prisonniers une dépouille qu'il leur fit reconnaitre comme étant celle de Don Sébastien. Le problème, c'était que le cadavre avait été dépouillé de ses vêtements et tellement abimé qu'il était difficile de savoir s'il s'agissait bien du roi ou non. Le 7 Août, la dépouille fut ensevelie à Ksar El Kébir, mais pas avant que le Sultan ne la fasse identifier une deuxième fois comme étant bien celle du roi par les prisonniers. A Lisbonne, on organisa une cérémonie mortuaire, et l'oncle de Don Sébastien, le Cardinal Henri, devint le nouveau roi du Portugal à l'âge de 70 ans.

Portrait du Cardinal Don Henri Ier, roi du Portugal.

Pourtant, plus le temps passait, plus la rumeur enflait : le roi Don Sébastien n'était pas mort ! L'absence de dépouille au Portugal et les témoignages contraires des personnes ayant survécu à la bataille ne firent que semer un peu plus le doute dans les esprits. Pour commencer, certains chevaliers présents sur le champ de bataille, comme Luiz de Brito, racontèrent qu'encerclés par l'ennemi, ils se trouvaient aux côtés du roi lorsque celui-ci avait été incité à se rendre. Mais refusant la défaite, Don Sébastien aurait chargé seul ses adversaires. Luiz de Brito continue son récit en affirmant qu'il se lança à la poursuite de son roi qu'il parvint à dégager suffisamment de l'étreinte ennemie pour qu'il s'échappe. Il dit ensuite que, pendant qu'il se faisait lui-même capturer, il vit le roi disparaitre pour la dernière fois, quittant le champ de bataille vers la rivière. D'un autre côté, un prisonnier anonyme amené devant le sultan Ahmed al-Mansour, assura avoir vu le roi tomber lors de sa folle charge solitaire (7). Et d'autres encore, garantirent que si les nobles faits prisonniers par le sultan avait reconnu la dépouille qu'on leur avait présenté comme étant bien celle du roi, c'était uniquement pour laisser le temps au vrai Don Sébastien, bien vivant, de se mettre en sureté. Alors, face à toutes ces versions, qui croire ? Il fallut attendre la mort du roi-cardinal Henri Ier du Portugal, en 1580, pour que le cadavre supposé de Don Sébastien soit déterré et ramené au Portugal. Le nouveau roi n'était autre que Philippe II, roi d'Espagne et désormais du Portugal également. La mort d'Henri Ier avait marqué la fin de la dynastie portugaise des Avizs et sa succession avait été un peu chaotique, voyant s'opposer quatre prétendants (l'un d'entre eux n'étant autre que Catherine de Médicis en personne !). Quoiqu'il en soit, Philippe II en sorti vainqueur et le Portugal fut annexé aux royaumes d'Espagne en 1580. Ce fut donc en 1582 que le corps de Don Sébastien fut acheminé au Portugal sur ordre de Philippe II, pour y être inhumé avec le reste de sa famille.

Sébastien sur l'île imaginaire d'Incoberta, attendant le moment du retour par Richard Andreee, Stockolm, 1871.

Toutefois, malgré cette seconde inhumation, de plus en plus de portugais étaient persuadés que leur jeune roi disparu était toujours en vie. On parlait maintenant du "roi dormant" qui reviendrait bientôt sauver son royaume de l'envahisseur espagnol. L'anecdote pourrait s'arrêter ici, sauf que, quelques années plus tard, plusieurs Don Sébastien firent leur apparition les uns derrières les autres... D'abord, au mois de juillet 1584, la rumeur enfla que le roi était enfin rentré au Portugal. Un jeune ermite d'une vingtaine d'année se mit à arpenter le pays, richement vêtu et à cheval, assurant avoir assisté à la bataille de Ksar El Kébir et parler la langue des Maures. Aussitôt, les paysans qui le rencontrèrent se mirent à penser qu'il pouvait être leur roi perdu, ce que le jeune homme se garda bien de démentir. Mais plusieurs problèmes se posaient avec cette théorie. Pour commencer, le roi aurait dû avoir environ 30 ans quand le jeune homme n'avait qu'une vingtaine d'années, sans ajouter qu'il était brun et de peau mâte quand le roi était blond vénitien à la peau extrêmement pâle. Finalement, il s'installa à Penamacor, entouré de sa "cour" et attira bientôt l'attention des autorités. Celui qu'on surnommait le roi de Penamacor fut rapidement arrêté, avoua sous la torture avoir menti et fut condamné aux galères à vie d'où il s'échappa pour disparaitre en France. Plus tard, en 1585, un certain Mathéo Alvares, fils de tailleur de pierre, vivant sur l'île de Terceira, quitta le monastère où il était novice pour s'établir en ermite près d'Ericeira. Il ne fallut pas longtemps pour que les paysans locaux s'interrogent sur ce mystérieux saint homme. Remarquant sa ressemblance physique avec leur roi disparu, ils se convainquirent rapidement qu'il s'agissait bien cette fois de Don Sébastien. Comme l'écrivit l'historien Miguel d'Antas, cette fois-ci la ressemblance était frappante :

"Il était à peu près du même âge, avait le teint blanc et la barbe rousse".

Rapidement, il réunit de nombreux partisans. Il composa ensuite une armée de plus de 1000 hommes dont il confia le commandement à un certain Pedro Affonso, un fervent opposant à la domination espagnole. Puis il se fit déclarer roi dans le bourg d'Ericeira. Il se mit ensuite à accorder des titres à ses compagnons, à organiser une sorte de "maison-royale" et à faire annoncer son retour aux quatre coins du pays. Finalement, il fut vaincu par les troupes fidèles au gouvernement espagnol de Lisbonne. Capturé et jugé coupable, tout comme ses principaux partisans, il finit pendu et démembré. S'ensuivit alors une répression féroce auprès de ses soutiens dans la population. Mais ce n'était toujours pas là le fin mot de l'histoire. Un troisième prétendant apparut en Espagne en 1594. Il s'appelait Gabriel de Espinosa et était pâtissier de Madrigal. Fray Miguel, le confesseur personnel de Don Sébastien, jura qu'il s'agissait bien cette fois du roi. Gabriel fut néanmoins arrêté à Valladolid après avoir tenté de faire sortir la petite-fille illégitime de Charles Quint, Dona Anna, de son couvent pour l'épouser. Vous ne serez probablement pas surpris d'apprendre qu'il finit pendu en 1595. Enfin, en 1598, un dernier prétendant fit son apparition en Italie. Il s'appelait Marco Tulio Catizone et venait de Calabre. Un jour, à Venise, des portugais l'avaient interpellé pour lui dire qu'il ressemblait beaucoup à leur roi disparu et lui demander s'il s'agissait bien de lui. L'homme finit par se prendre au jeu. Après plusieurs arrestations, une fuite et trois procès, il fut condamné aux galères et finalement pendu en 1603.

Le Roi Sébastien dit le "Desejado" (le désiré) par Alonso Sánchez Coello.

Si les historiens sont aujourd'hui presque tous d'accord pour dire qu'il est très probable que Don Sébastien mourut bel et bien lors de la bataille de Ksar El Kébir, la légende de sa survie, comme nous avons pu le voir, eut la vie dure. Sorte d'Elvis avant l'heure, les partisans de Don Sébastien étaient persuadé qu'il était toujours vivant quelque part à attendre le bon moment pour venir les secourir. On appela ce mouvement le "Sébastianisme". Et, au XIXe siècle, au Brésil, certains sébastianistes étaient encore persuadés que Don Sébastien allait bientôt venir pour les délivrer l'infâme "athée" qu'était la nouvelle République du Brésil... Vous en conviendrez, cette fois-ci nul doute n'est permis, il était bel et bien mort depuis longtemps !


Sources :

(1) : Miguel Martins d'Antas, Les faux don Sébastien : Étude sur l'histoire de Portugal, A. Durand, 1866, p.3.

(2) : Antonio De Oliveira Marques, Histoire du Portugal et de son empire colonial, Karthala, Paris, 1998, p.223.

(3) : Antonio De Oliveira Marques, Histoire du Portugal et de son empire colonial, Karthala, Paris, 1998, p.223-224.

(4) : Bartolomé Benassar & Lucile Benassar, Les chrétiens d'Allah : L’histoire extraordinaire des renégats XVIe et XVIIe siècles, Perrin, Paris, 2008.

(5) : Miguel Martins d'Antas, Les faux don Sébastien : Étude sur l'histoire de Portugal, A. Durand, 1866, p.50.

(6) : Antonio De Oliveira Marques, Histoire du Portugal et de son empire colonial, Karthala, Paris, 1998, p.224.

(7) : Miguel Martins d'Antas, Les faux don Sébastien : Étude sur l'histoire de Portugal, A. Durand, 1866, p.64.


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